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Bonne lecture !
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Le mariage religieux juif est un contrat de mariage qui engage le mari. Celui-ci, comme tout contrat de mariage, protège, entre autre, l'épouse en cas de rupture. Il est indispensable que les époux puissent le lire dans leur langue maternelle pour en comprendre les valeurs du mariage religieux.
Mais pourquoi cet emballement hormonal se déclenche-t-il à notre corps défendant ? N’y aurait-il pas, là-dessous, encore un coup de notre inconscient… qui nous fait tomber amoureux ? Après les lapsus, celui qui s’exprime à travers les maux du corps diffuserait des substances euphorisantes… Qu'est-ce qui déclenche ce tsunami hormonale involontaire ?
Imaginer qu’au cours de notre vie d’enfant, nous aurions construit une grille comme celle des mots croisés. Chaque case représente ce à quoi, enfant, vous avez été sensible… A chaque rencontre d’adulte ces cases s’allument… Imaginez maintenant qu’une rencontre provoque l’allumage de toutes les cases… Cette illumination donnerait le vertige et pourrait faire tomber amoureux, aveuglé par la quantité de lumière générée… mais quand est-ce que ca s’allume ? Quand l’inconscient est sensible aux signes familiers qui viendraient de nos parents (ou figure parentale) ou d’autres modèles sublimés ? Plus il y a de signes reconnus, plus la sécrétion est importante… et plus l’émotion est forte… … quand cette reconnaissance inconsciente est mutuelle, l’histoire d’amour passionnelle peut commencer. « C’est un beau roman…. c’est une belle histoire …. C’est une romance d’aujourd’hui ….« fusionnelle » ajouterait le psy…
Pourquoi les sociologues ont remarqué que l’état amoureux durait 3 ans ?
Est-ce le temps nécessaire pour commencer à etre moins aveuglé et comprendre nos signaux qui ont séduit l’inconscient ? Que faire quand la réalité de soi et de l’autre apparait au grand jour …: 'la femme ou l’homme que j’ai épousé n’est pas celui ou celle que je croyais…' Oser dire ce qu’on découvre peut paraître risqué aux jeunes couples et chaque incompréhension, chaque non-dit ou insatisfaction remplissent le vase, régulièrement vidé par les disputes et des crises qui remettent momentanément les amoureux à une certaine distance. Adultère, travail, passion, dépression... chacun peut trouver son échappatoire pour éviter de voir consciemment l’insupportable.
Quand le divorce est envisagé quelle est la demande inconsciente du couple au juge ? 'Monsieur le juge, svp, nous ne nous supportons plus, défusionnez-nous, remettez-nous à une distance vitale pour l’un, pour l’autre et pour les enfants…'
Y aurait-il une alternative au divorce pour vivre cette défusion ? Serait-il possible d’utiliser ce qui a séduit les inconscients pour donner un nouveau sens à son couple et de trouver une bonne distance sans que l’un ou l’autre se sente perdant ? …. Comme toute recherche, cette réflexion ne déclenche pas de tsunami émotionnel… Elle est plutôt synonyme de doute, de solitude, de désillusion… et au bout il y a sa réponse, satisfaisante ou non… Certains évitent d’entrer en recherche en se jetant dans une autre relation fusionnelle… D’autres attendent d’avoir subi deux ou trois échecs conjugaux pour chercher à ne plus reproduire cette répétition de l’echec amoureux.
Aussi inconfortable soit-elle, cette recherche est le prix à payer pour tenter de transformer l’état amoureux des 3 premières années en amoureux conscients…avec la volonté de prendre soin de la relation, de penser à sa vie, de respecter celle de l’autre et de garder la juste distance pour vivre ensemble une nouvelle histoire d’Amour.
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Evénement | | ||||||
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Détails | Evènement dédié à celles et ceux qui souhaitent repartir du bon pied après une rupture ! | ||||||
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Lieu | ESPACE CHAMPERRET, PARIS | ||||||
Date | Samedi 06 Novembre 2010 - Dimanche 07 Novembre 2010
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Article dans Actualités Juives du 29.10.09 – N° 1091
DES ATELIERS PSYS-RABBINS
POUR LES JEUNES MARIES
Mardis 3 novembre et 1er Décembre de 12h à 13h à la Synagogue du 18 rue
St-Lazare
– 75009 Paris. Inscription : 01.34.19.29.07
INITIATIVE : Les 2 fondateurs de l’Association CHAAR,
Michelle Bergheimer et Paul Sillam ainsi que le Rabbin Salomon Malka proposeront
un atelier-débat pour les jeunes mariés le mardi 3 novembre à la Synagogue St-
Lazare. Il s’intitule « on s’aime et on veut que ça dure ».
C’est en Février 2000 que l’Association CHAAR (Comité Humanitaire d’Aide à l’Autonomie
Retrouvée) est fondée par Michelle Bergheimer et Paul Sillam. La structure composée d’une
équipe de psychothérapeutes, psychologues, psychanalystes et médiateurs familiaux aide les
personnes frappées par le divorce à retrouver leur autonomie, à réamorcer une vie au
singulier.
La même année, Michelle Bergheimer et Paul Sillam, tous 2 psychothérapeutes créent
également la cellule d’aide aux divorcés dans le cadre du tribunal rabbinique au Consistoire
de Paris. « Il s’avérait nécessaire à l’époque de mettre en place un espace d’écoute pour
recueillir la souffrance des gens qui se séparaient », explique Paul Sillam. L’objectif était de
permettre le traitement plus personnalisé d’une démarche si douloureuse. En 2002, ils publient
l’ouvrage « Familles face au divorce ». 20 rabbins et grands rabbins répondent à Michelle
Bergheimer et Paul Sillam, apportant un éclairage, une résonance biblique au récit des
trajectoires de ceux qu’ils ont aidés.
Un nouvel axe : la prévention
Mais les 2 responsables ne cesseront d’être sollicités sur la question de la prévention. « Un
mariage dure à présent moins de 5 ans en moyenne » raconte Michelle Bergheimer.
« S’adresser à des couples que le divorce ne concerne pas était la prochaine étape de la
tâche que nous avions entamée ». C’est dans ce cadre qu’auront lieu les ateliers. Ils seront
encadrés par une équipe de psys-rabbins et permettront à de jeunes couples de réfléchir et de
dialoguer sur la question des sentiments et de la différence. Préciser ces notions importantes
constituera une source essentielle afin de parvenir à exprimer ses sentiments à l’être aimé tout
en étant confronté à sa différence. « On s’aime et on veut que ça dure ». Voilà le message que
des couples heureux pourront s’adresser.
Adèle Mignon (Actualités Juives du 29.10.09 – N° 1091).
Mardis 3 novembre et 1er Décembre de 12h à 13h à la Synagogue du 18 rue
St-Lazare
– 75009 Paris. Inscription : 01.34.19.29.07
Le Consistoire de Paris renouvelle la moitié de ses sièges le 29 novembre, votez AJC !
http://yerouchalmi.web.officelive.com/Consist09.aspx
Michelle Abitbol-Bergheimer, Psychanalyste & Psychothérapeute
Co-fondatrice de la Cellule de soutien psychologique au Tribunal Rabbinique
Vice présidente du Comité Humanitaire d’Aide à l’Autonomie Retrouvée,
se présente à ces élections dans la liste de l'actuel président du Consistoire,
Joel Mergui.
"Réapprendre à se parler, à s'entendre et à s'entraider"
Psychanalyste - Psychothérapeute - Mariée - 2 enfants
Co-fondatrice de la cellule de soutien psychologique créée en fév.1999 au Guet du Tribunal Rabbinique
Soutien, écoute et dialogue pour les couples en difficulté
Vice-présidente de l'association psychanalytique CHAAR
(Comité Humanitaire d'Aide à l'Autonomie Retrouvée)
Michelle ABITBOL-BERGHEIMER
POUR QU’AUCUN JUIF NE RESTE ISOLE OU AU BORD DE LA ROUTE
Depuis 2000, co-fondatrice de la cellule de soutien psychologique au Guet du Tribunal Rabbinique.
Le projet de Michelle Abitbol-Bergheimer :
I – Elargir la cellule de soutien d'aide psychologique :
a) Aux Familles en détresse, aux enfants/adolescents en difficulté
Le mardi de 9h à 13h sur rendez-vous au Consistoire de Paris
b) Organiser des ateliers préventifs dans les communautés :
- préparation au mariage
- prévention des divorces
- mener à bien les Chalom Baït
- dénouer les situations conflictuelles
II – Offrir les services de la cellule de soutien psychologique
aux Communautés :
a) Organiser des ateliers-débat psychologiques au sein des synagogues et des talmud thora
b) Aider et soutenir ceux qui font face à la souffrance des juifs :
les responsables d’association, de communauté, leurs bénévoles, leurs adhérents, animateurs, enseignants, rabbins, directeurs d’écoles…
Si chaque Communauté disposait d’une cellule de soutien psychologique, elle pourra se considérer pleinement comme une Maison qui œuvre à donner à chacun une place et un soutien. Avec cette écoute psychologique au sein des communautés, aucun juif ne restera au bord de la route ou dans l’isolement.
comment allez-vous régler le mal entendu
de Monsieur Accoyer sur la profession
de Psychothérapeute ?
Monsieur Accoyer veut mettre en place une réglementation sur la profession de psychothérapeute. Il désire « protéger les malades » et « sécuriser la santé ». Il souhaiterait que la psychothérapie devienne un traitement médical de la psychiatrie. A ce jour, ses écrits et ses paroles semblent montrer qu’il confonde psychothérapie et psychopathologie. Comment allez-vous régler ce mal entendu ?
Les psychiatres et les médecins sont formés, par des études médicales universitaires pour établir des diagnostics et prescrire un traitement adéquat. Ce cursus leur permet de reconnaître les pathologies et de les soigner par de la chimie. Les psychologues cliniciens, eux, étudient les comportements des individus par l’analyse de tests divers (psychotechnique, QI, de comportement, etc.…). Les uns guérissent les symptômes par la biologie, les autres évaluent les personnes par une grille d’analyse. Mais pour quelles raisons certains docteurs en médecine ou en psychologie et certains psychiatres ont mis de côté leur diplôme pour choisir la fonction de psychothérapeute ? Quelles notions ajoutent cette fonction ?
Les psychothérapeutes ne font pas de diagnostic/traitement. Ils n’évaluent pas le mal-être par des tests. Ils accompagnent la personne souffrante par la réflexion. De quels maux ces personnes souffrent-elles ? Deuils, séparations, divorce, chômage, maltraitance, échec scolaire, familles et adolescents en crise, viol… Dr Accoyer voudrait-il répertorier ces expressions de souffrance dans le registre des pathologies ? Ces gens touchés par ces blessures sont-ils des ‘‘malades’’ ?
Messieurs les Sénateurs, vers qui voulez-vous orienter ceux qui traversent difficilement ces « aléas de la vie » ? Vers le docteur en médecine, qui peut diagnostiquer une « dépression » et qui prescrira des anxiolytiques ou antidépresseurs ? Vers le psychiatre qui précisera le dosage chimique des antidépresseurs en fonction de son diagnostique psychiatrique ? Vers un psychologue clinicien qui va faire passer des tests, donner des conseils ou étudier le caractère ? Vers un psychanalyste dont le silence ne semble pas convenir à l’urgence des souffrants ? Vers un psychothérapeute ?
De formations diverses, les psychothérapeutes prennent soin de l’âme humaine dans tous
ses états. Ils donnent de la place à l’expression de la souffrance. Ce praticien a fait
un ‘‘travail sur soi’’. C’est à dire que pendant plusieurs années, il a cherché à analyser
sa psyché et à comprendre les mécanismes de son inconscient. Cette cure de réflexion lui a entre autre permis de développer une souplesse d’attitude et une qualité d’écoute particulière. Durant l’exercice de sa profession, il continue sa formation sous différentes formes : groupe de travail, réunions-débat, édition d’articles et de livres….
Ce praticien voit régulièrement un superviseur pour garder sa dissociation entre lui et le patient. Cette neutralité lui permet d’accompagner l’Autre dans son processus de changement. Messieurs les Sénateurs, serez-vous sensibles à la nécessité de ce travail de dissociation pour accompagner ceux qui veulent comprendre ce qui leur arrive ? Est-ce que seuls ceux qui ont suivi une psychothérapie voteront NON à la loi Accoyer ?
L’amendement spécifie qu’un psychothérapeute connaisse la psychopathologie. Nous sommes d’accord. Cela fait partie de notre formation. Mais comment Monsieur Accoyer
va-t-il rendre théorique l’investigation que fait le psychothérapeute sur son inconscient, le fondement de cette profession ? Comment intégrer dans un diplôme d’état ce
«travail sur soi» et la supervision ?
Arrivés au bout de leur démarche diagnostique/traitement, des médecins, des cardiologues, des dermatologues, des endocrinologues, des gynécologues orientent des patients vers des psychothérapeutes. Voulez-vous des certificats de l’évolution du mieux-être des patients orientés ? Est-il nécessaire de légiférer cette relation de confiance ?
Mesdames et Messieurs les Sénateurs, voici 4 questions.
Puissent-elles vous permettre d'éviter le malentendu
entretenu par cet amendement ?
- Pouvez-vous apprécier, à sa juste valeur, le travail de réflexion que fait le patient chez un psychothérapeute neutre et dissocié ? (Qualité acquise lors de sa propre psychothérapie et support principal de sa formation)
- Quand cela concerne des problématiques dues aux "aléas de la vie",
comment allez-vous valoriser le remplacement du processus
diagnostic/traitement par celui de écoute/accompagnement/changement
(non remboursé par la sécu) que proposent les psychothérapeutes ?
- Pour quelles raisons, Monsieur Accoyer veut-il modifier la profession
de psychothérapeute réglementée depuis 25 ans par un Syndicat sans ce Syndicat ?
- Que pensez-vous du terme de psychopathothérapeute
pour la fonction que Mr Accoyer veut légiférer ?
Dans le débat sur la fonction de psychothérapeute, les réactions des uns (Freud est un menteur) et celles des autres (les praticiens des psychothérapies Cognitives Comportementalistes sont des dresseurs d’hommes...) nous renvoient aux conflits parent/enfant, aux rivalités fraternels... et nous fait oublier que celui qui veut légiférer la fonction de psychothérapeute va également lui donner sa propre définition, ses règles, sa loi...quitte à dénaturer cette activité.
Rappelons les fondements de la psychothérapie
Ce praticien a fait un ‘‘travail sur soi’’. C’est à dire que pendant plusieurs années, il a cherché à analyser sa psyché et à comprendre les mécanismes de son inconscient. Cette cure de réflexion sur lui-même, lui a, entre autre, permis de développer une souplesse d’attitude et une écoute "différenciante". Durant l’exercice de sa profession, il continue sa formation sous différentes formes : groupe de travail, réunions-débat, édition d’articles et de livres….
Ce praticien voit régulièrement un superviseur pour garder sa dissociation entre lui et le patient. Cette neutralité lui permet d’accompagner l’Autre dans son processus de changement. Car rappelons le, les psychothérapeutes ne font pas de diagnostic/traitement comme les médecins ou les psychiatres. Ils n’évaluent pas non plus la personnalité d'un patient par des tests comme les psychologues.
Comment envisager une guérison alors que
le souffrant n’est pas forcément malade ?
De formations diverses, les psychothérapeutes prennent soin de l’âme humaine dans tous
ses états. Ils donnent de la place à l’expression de la souffrance par la réflexion. De quels maux ces personnes souffrent-elles ? Deuils, séparations, divorce, chômage, maltraitance, échec scolaire, familles et adolescents en crise, les aléas de la vie viol… L'état voudrait-il répertorier ces expressions de souffrance dans le registre des pathologies ?
Pour nous psychothérapeutes, le travail sur soi, le transfert/contre transfert et la supervision sont indissociables à cette fonction. Dans l'intérêt des patients, nous ne renoncerons pas à ces valeurs. Nous ne sommes pas des "Don Quichotte" pour nous battre contre un État qui veut réquisitionner le nom de psychothérapeute... Désormais, appelez nous Psy.